Accompagner un élève avec des troubles attentionnels
Canaliser l’attention :
Installer un cadre de routines (emploi du tps, règles, des habitudes de travail).
Espace : devant le bureau, limiter le matériel, prévoir un sas de repos.
Fixer des objectifs précis, pour soulager l’enfant et limiter la dépense d’énergie.
Limiter la durée des activités (temps donné) mais aller jusqu’au bout.
Alterner les phases orales, écrites, d’écoute et de manipulation.
Diminuer le travail à l’écrit.
Éliminer les éléments distracteurs (fenêtre, les bruits, objets…).
Parler avec fermeté, valoriser les comportements positifs pour renforcer l’estime de soi.
Proposer un objet transitoire qui va moduler son agitation (balle en mousse, bracelet en caoutchouc, coussin, plot sous les pieds…).
Soutenir par le regard pour motiver.
Adaptations pédagogiques :
Eviter le travail en double tâche.
Donner une seule consigne à la fois, concise avec une seule information ou bien les séquencer.
Lecture orale des consignes et reformulation.
Donner du sens aux apprentissages (lien avec le quotidien).
Utiliser un indiçage visuel (dessins, schéma, mots surlignés…).
Utiliser un code couleur adapté pour lire, construire des étapes.
Décomposer et décrire les différentes étapes d’une séquence.
Fractionner les évaluations.
Supprimer les QCM.
Créer une fiche méthodologique : s’arrêter-regarder- réfléchir-agir pour éviter l’impulsivité.
Demander de verbaliser et de reformuler la consigne.
Pour ne pas couper la parole, noter le mot pour s’en souvenir.
Confectionner des traces (résumés, schémas, photos, pense-bêtes…).
Gérer les « Périodes délicates » :
Période de transition : moment de distraction et/ou d’agitation : le rendre acteur (ranger, distribuer).
Isolement (sas, sortir, bouger).
Règles de vie : affichage aéré en classe pour pouvoir les rappeler.
Transgression doit donner lieu à une discussion, puis possibilité d’instaurer un code pour prévenir (kinesthésique).
Mise en place d’une fiche d’auto-évaluation sur son comportement avec des indices de progrès. Utiliser des renforçateurs positifs.
Pour l’estime de soi : réprimander au bureau en binôme pour ne pas stigmatiser et exclure.
Prise de parole : proposer d’attendre en écrivant la réponse pour ne pas l’oublier.